Portrait du mois

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Adrien Uriel, un élève investi…

Le portrait du mois est dédié à une personne de notre établissement au profil atypique. Ce mois-ci, nous rencontrons Adrien Uriel, élève de terminale à Saint-Victor, mais pas seulement…

Source: www.instagram.com/adrienuriel/

Il est également le créateur du projet Non Au Harcèlement (NAH) qui est un grand projet qui s’inscrit dans la lutte contre le harcèlement, réalisé lors de la fin de l’année scolaire 2022. Mais il ne s’arrête pas là, en plus d’avoir réalisé son projet NAH, il est l’un des créateurs de l’association «Into the Wild». Il s’agit d’un projet commun concernant les terminales pour réaliser un voyage scolaire à la fin de leur année. De surcroît, il a créé une association nommée « studaireo groupe » qui produit des courts-métrages et tout ce qui concerne l’audiovisuel.

Source: studaireo.com

Mais pourquoi s’intéresser tant à ces projets périscolaires ?

Adrien nous évoque le fait que pour lui, il est primordial, lorsqu’on est à l’école, de divertir tout le monde et de faire avancer les choses qui lui semblent importantes.

Avec ses projets, Adrien souhaite s’investir pour les autres. En effet, lors de notre interview, il a évoqué le cas du projet NAH, « le harcèlement, je sais que c’est un problème ». Ainsi, son investissement périscolaire lui permet d’agir sur des causes qui lui tiennent à cœur.

Voici une présentation approfondie de ses implications :

-Qu’est-ce que c’est en réalité NAH?

Le projet NAH, est une campagne de trois films contre le harcèlement scolaire, qu’il soit physique ou virtuel. Adrien y évoque les conséquences du harcèlement. Dans ces films, il souhaite notamment mettre en avant que « harceler est un choix » et que nous pouvons toujours revenir sur cette décision.

Le but de ce projet est finalement de faire une campagne de sensibilisation et ainsi de faire prendre conscience à tous de l’importance de lutter contre cette cause qui nous concerne.

Mais comment à 17 ans, peut-on réaliser ce genre de projet si conséquent ?

Au début, Adrien souhaitait fonctionner avec des associations à échelle nationale et financer ses films à partir de donations. Cependant, notre établissement a tenu à soutenir majoritairement le projet. C’est pourquoi, ils ont financé le matériel, l’encadrement…

Finissons par une nouveauté soutenue par Adrien, l’association « Into the Wild » :

Cette association, peut-on la résumer ?

On parle d’une sortie scolaire, par les élèves et qui concerne la promotion de terminale durant l’année. Le but étant de « marquer le point final de la scolarité ». Mais c’est également une association qui a pour objectif, dans 15 ou 20 ans, de reprendre contact ,de se revoir, de savoir comment tout le monde évolue !

Mais comment faire perdurer cette initiative ?

L’idée serait que chaque année, les élèves qui s’occupent du projet soient en contact avec la promotion de Première pour voir qui serait susceptible de « reprendre le flambeau » et ainsi de faire perdurer cette idée et ce voyage.

Adrien ne s’investit pas uniquement dans des projets personnels, il s’implique également dans des actions collectives pour sa municipalité.

Nous lui avons donc demandé si le PIJ lui apporte, personnellement, quelque chose ?

Adrien qualifie le PIJ de « belle initiative ». En effet, le PIJ dépend de l’investissement de chacun, la réalisation de projets peut ainsi en pâtir sur l’efficacité de cette organisation. Le PIJ et Adrien Uriel ont malgré tout réussi à réaliser un film de sensibilisation contre le CBD l’année dernière. Cependant, Adrien dit que la mise en place de projet est au moyen de l’investissement de la jeunesse.  Il faudrait alors que la jeunesse essaie de s’intéresser davantage à cette association.