NDSV Autrement

Ici, vous découvrirez l’établissement sous un autre angle. Vous retrouverez des sujets au cœur de la vie étudiante du collège et du lycée, avec de multiples interviews et avis d’élèves. Vous verrez que l’école n’est pas qu’un lieu d’instruction, mais aussi un lieu social pour les élèves.

  • Les délégués et le conseil de vie lycéenne

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    La jeunesse grandit !

    Au lycée, si vous aimez avoir de la responsabilité et que vous souhaitez vous investir au sein de votre établissement, alors devenir délégué de classe ou de niveau est fait pour vous. En effet, au terme d’une élection sérieuse qui se déroule en début d’année vous avez la possibilité de devenir délégué de classe. 

    Source : google-image

    Par la suite, des élections de délégué de niveau se mettent en place et si vous avez la chance d’être élu, vous vous verrez octroyé de quelques responsabilités supplémentaires. Tout d’abord des réunions, appelées « Conseil de vie lycéenne » (CVL), sont organisées tous les mois. Ces réunions vous offrent un moment durant lequel vous pourrez faire part de quelconques requêtes, modifications ou projets à la direction puisque le directeur d’établissement et les CPE sont toujours présents lors de ces rendez-vous. Il paraît alors évident qu’il faut un investissement particulier ainsi qu’une préparation en amont des requêtes collectées auprès des élèves de votre niveau et de vos projets. A ce jour par exemple, les membres du CVL ont pu proposé et organisé la vente de roses pour la Saint-Valentin.

    *Affiche de la vente de roses faite par le cvl*

    De surcroît, ce statut permet de participer à des commissions restaurations qui ont pour objectif d’améliorer la qualité de la cantine pour les élèves. Les délégués doivent récolter les avis des jeunes de l’établissement afin d’orienter et de conseiller l’organisme en charge de la cantine à Saint-Victor. De ce fait, il est important d’être à l’écoute des autres et de s’investir pour pouvoir rendre efficace ces temps d’échanges mis en place par l’administration. 

    En définitive devenir délégué est lourd de responsabilités, ce n’est pas à prendre à la légère ! Bien que cela apporte une reconnaissance de la part de l’établissement, il nécessite un investissement régulier et approfondit. Mais cet engagement apporte une maturité bénéfique pour vos études supérieures et ainsi conforte tous vos investissements nécessaires au bon fonctionnement du lycée.  

  • Portrait du mois

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    Adrien Uriel, un élève investi…

    Le portrait du mois est dédié à une personne de notre établissement au profil atypique. Ce mois-ci, nous rencontrons Adrien Uriel, élève de terminale à Saint-Victor, mais pas seulement…

    Source: www.instagram.com/adrienuriel/

    Il est également le créateur du projet Non Au Harcèlement (NAH) qui est un grand projet qui s’inscrit dans la lutte contre le harcèlement, réalisé lors de la fin de l’année scolaire 2022. Mais il ne s’arrête pas là, en plus d’avoir réalisé son projet NAH, il est l’un des créateurs de l’association «Into the Wild». Il s’agit d’un projet commun concernant les terminales pour réaliser un voyage scolaire à la fin de leur année. De surcroît, il a créé une association nommée « studaireo groupe » qui produit des courts-métrages et tout ce qui concerne l’audiovisuel.

    Source: studaireo.com

    Mais pourquoi s’intéresser tant à ces projets périscolaires ?

    Adrien nous évoque le fait que pour lui, il est primordial, lorsqu’on est à l’école, de divertir tout le monde et de faire avancer les choses qui lui semblent importantes.

    Avec ses projets, Adrien souhaite s’investir pour les autres. En effet, lors de notre interview, il a évoqué le cas du projet NAH, « le harcèlement, je sais que c’est un problème ». Ainsi, son investissement périscolaire lui permet d’agir sur des causes qui lui tiennent à cœur.

    Voici une présentation approfondie de ses implications :

    -Qu’est-ce que c’est en réalité NAH?

    Le projet NAH, est une campagne de trois films contre le harcèlement scolaire, qu’il soit physique ou virtuel. Adrien y évoque les conséquences du harcèlement. Dans ces films, il souhaite notamment mettre en avant que « harceler est un choix » et que nous pouvons toujours revenir sur cette décision.

    Le but de ce projet est finalement de faire une campagne de sensibilisation et ainsi de faire prendre conscience à tous de l’importance de lutter contre cette cause qui nous concerne.

    Mais comment à 17 ans, peut-on réaliser ce genre de projet si conséquent ?

    Au début, Adrien souhaitait fonctionner avec des associations à échelle nationale et financer ses films à partir de donations. Cependant, notre établissement a tenu à soutenir majoritairement le projet. C’est pourquoi, ils ont financé le matériel, l’encadrement…

    Finissons par une nouveauté soutenue par Adrien, l’association « Into the Wild » :

    Cette association, peut-on la résumer ?

    On parle d’une sortie scolaire, par les élèves et qui concerne la promotion de terminale durant l’année. Le but étant de « marquer le point final de la scolarité ». Mais c’est également une association qui a pour objectif, dans 15 ou 20 ans, de reprendre contact ,de se revoir, de savoir comment tout le monde évolue !

    Mais comment faire perdurer cette initiative ?

    L’idée serait que chaque année, les élèves qui s’occupent du projet soient en contact avec la promotion de Première pour voir qui serait susceptible de « reprendre le flambeau » et ainsi de faire perdurer cette idée et ce voyage.

    Adrien ne s’investit pas uniquement dans des projets personnels, il s’implique également dans des actions collectives pour sa municipalité.

    Nous lui avons donc demandé si le PIJ lui apporte, personnellement, quelque chose ?

    Adrien qualifie le PIJ de « belle initiative ». En effet, le PIJ dépend de l’investissement de chacun, la réalisation de projets peut ainsi en pâtir sur l’efficacité de cette organisation. Le PIJ et Adrien Uriel ont malgré tout réussi à réaliser un film de sensibilisation contre le CBD l’année dernière. Cependant, Adrien dit que la mise en place de projet est au moyen de l’investissement de la jeunesse.  Il faudrait alors que la jeunesse essaie de s’intéresser davantage à cette association.

  • Échanges internationaux

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    Othmane El-Hami en classe de Première 1

    Comment l’idée de partir une année à l’étranger t’est-elle venue ?

    J’ai toujours été intéressé par la découverte d’autres cultures et d’autres systèmes scolaires. Cette idée est présente dans mon esprit depuis mes années collèges. 

    Pourquoi avoir décidé de partir à / aux (destinations de l’interviewer) ?

    J’ai décidé de partir aux États-Unis, puisque depuis mon plus jeune âge j’ai toujours été intéressé par la culture américaine. Notamment d’un point de vue sportif, j’ai toujours aimé regarder la NBA, plus précisément l’équipe des Boston Celtics. D’un point de vue scolaire je voulais avoir une expérience différente et découvrir une autre philosophie du lycée et de la vie lycéenne. Pour moi, les États-Unis étaient le pays des opportunités. 

    Si tu devais donner un conseil à des élèves qui hésitent à partir ?

    Vivre une immersion, un échange dans n’importe quel coin du monde est une chance, une opportunité de s’ouvrir à une autre culture et de s’enrichir d’un point de vue personnel. Mon conseil pour les futurs élèves qui hésitent est de foncer!!! Il ne faut pas hésiter, ce n’est pas une perte de temps, c’est un réel enrichissement    

    Etais-tu stressé (e) à l’idée de partir ?

    Personnellement j’étais impatient de vivre mon aventure outre atlantique. Je n’étais pas forcément stressé puisque je partais dans l’idée de vivre mon expérience sans réellement avoir d’attentes particulières… Mais cela serait mentir de dire que partir 10 mois dans un pays étranger en ayant aucun repère est facile. On se pose des questions sur le fait de partir et comment gérer l’intégration sur place.     

    Penses-tu que cette expérience t’a fait évoluer ? Que t’a-t-elle apporté ?

    Cette expérience m’a apporté une certaine maturité, une ouverture d’esprit supplémentaire. Cette expérience m’a fait évoluer en tant que personne. Une expérience comme celle-ci apporte énormément sur le plan humain. Bien sûr, mon niveau d’anglais s’est aussi naturellement amélioré, je pense que la maîtrise de l’anglais est primordiale pour vivre dans notre monde contemporain mondialisé.

    Quelles ont été les différences culturelles les plus flagrantes que tu as remarqué ?

    La France et les USA sont différents, on retrouve aux États-Unis une philosophie de grandeur voir d’excès. Les voitures sont imposantes, la variété de magasins et de restaurants est impressionnante et contraste vraiment avec la France et cela peut désorienter aux premiers abords.

    En quoi le système scolaire (du pays) est-il différent / semblable de celui en France ?

    Le système au États-Unis est différent du fait que chaque établissement choisit son propre programme scolaire et système éducatif. Dans la plupart des établissements, les cours se déroulent de 7h30 à 14h30 du lundi au vendredi. Ce système laisse donc du temps l’après midi pour participer à différentes activités, comme le sport, activités artistiques, volontariat. L’école aux US est perçue comme une communauté dans laquelle chaque élève est acteur. Cependant, l’école, qu’elle soit aux USA ou en France, a le même but de nous former à vivre dans la société et à développer notre esprit critique.  

    Pourquoi avoir choisi de partir pendant tes années de lycée ?

    J’ai choisi de partir pendant mes années de Lycée, puisque j’ai toujours eu cette idée, cette envie de faire un an à l’étranger. Je me sentais prêt à partir après mon année de seconde, cela avait aussi du sens dans mon projet personnel et scolaire. C’est aussi une meilleure alternative qu’une année d’université aux États-Unis d’un point de vue financier.    

    Comment l’établissement t’a-t-il accompagné dans ton projet ?

    Depuis le début des démarches, l’établissement m’a soutenue dans ce projet, notamment Mr Lanfranchi qui dès le début a approuvé le projet.  

    Quelles démarches ont été nécessaires pour ton départ ?

    Pour partir dans le cadre d’une année scolaire, j’ai dû passer par un organisme tels que JEV langues, Wep ou Ispa. J’ai choisi JEV langues. Ces entreprises sont reconnues dans l’élaboration de voyages linguistiques longue durée. Pour commencer les démarches, j’ai dû m’entretenir avec l’une des personnes de mon organisme, pour savoir quelles sont mes motivations,et un test de niveau en anglais. Le niveau demandé pour partir est A2/ B1 ce qui correspond à un niveau intermédiaire. Après commencent les démarches pour trouver une famille d’accueil et un établissement scolaire, pour cela il faut faire une lettre de motivation et joindre les formalités scolaires de NDSV. Après cela, l’équipe de JEV s’occupe de me trouver une famille qui me correspond. Cette période peut prendre facilement 4 à  6 mois. Après vient le rendez-vous à l’ambassade des USA à Paris pour l’obtention du Visa J-1. Le visa étant valide et ma famille trouvée, je peux enfin partir (pas plus de 10 jours avant la rentrée). En faisant partie de ce programme, je deviens ce qu’on appelle étudiant d’échange pour une durée de 10 mois. Les démarches sont assez longues, mais un suivi est présent au cours des démarches.       

  • La citation du mois

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    QQ citations

    « L’auteur, dans son œuvre, doit être comme Dieu dans l’univers, présent partout, et visible nulle part. » Gustave Flaubert (1821–1880); ici, Gustave Flaubert rappelle les subtilités du roman. En effet, les personnages sont la création de l’auteur, ils sont à la fois des représentations et des allégories des opinions de l’auteur. 

  • Le sport à l’école

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    Comme chaque année, le sport fait aussi sa rentrée scolaire. Au sein des collèges et lycées publics, il est possible de pratiquer un sport grâce à l’association UNSS. Il existe d’autre part l’UGSEL qui est l’équivalent de l’UNSS pour les lycées et collèges privés. L’UNSS à l’avantage de proposer un accès plus facile et plus rapide aux compétitions, qu’elles soient départementales, régionales ou même nationales. À NDSV, les activités proposées sont : le foot-salle et le football avec monsieur Ripère, le tennis de table avec Monsieur Houbron, le Basket-ball encadré par Madame Rondeau, la musculation avec Monsieur Copine et les sports artistiques gérés par Madame Perrier. Ces activités se déroulent généralement le midi, ou encore le mercredi après-midi. Le sport, qu’il s’inscrive dans un cadre compétitif ou non, est un aspect important de la vie scolaire. Le sport santé et le sport plaisir sont à prendre en compte dans la recherche de l’activité sportive la plus adéquate. Il faut se faire plaisir, et pratiquer un sport pour sa santé physique, mais aussi mentale. C’est dans cette optique que l’UNSS a bien entendu sa place dans les établissements scolaires et qu’elle doit être valorisée.

    Pour vous éclairer, voici un petit tour d’horizon sur le tennis de table, qui se déroule le mardi midi pour les collégiens. Nous nous sommes adressés à Monsieur Houbron qui est le professeur d’EPS chargé du tennis de table. Il faut savoir que de façon générale, les pratiques sportives de l’UNSS peuvent conduire à des compétitions académiques, départementales, régionales et nationales. Toutefois, ces pratiques peuvent rester des loisirs basés sur le volontariat, ce qui induit que vous n’êtes pas obligé de vous rendre à chaque cours. Selon monsieur Houbron, cela apporte aux élèves “davantage de compétences sportives et approfondit les connaissances des différents sports”, comme le double pour le tennis de table. Malgré tout, l’UNSS est limitée par les infrastructures, ce qui est un problème connu. 

    Après, nous avons questionné des élèves pratiquant le tennis de table. Victor (4ᵉ) nous a dit qu’il a décidé de s’inscrire à l’UNSS car il aime le sport en général et que ça lui permet d’être avec ses amis. De plus, Louis (4ᵉ), un autre élève, nous dit : “L’UNSS permet de s’améliorer, c’est très utile surtout que je fais du tennis et du badminton”. Pour finir, l’UNSS peut servir de pratique complémentaire à un sport, ou bien de loisir pour décompresser avec ses amis